Choisir son psy ?

Différencier les spécificités du psychopraticien, du psychologue, du psychanalyste n’est pas forcément facile pour les néophytes.

Je vous propose un petit récapitulatif ci-dessous ( qui je l’espère soutiendra votre choix ).

Cette liste n’est pas exhaustive, j’ai tenté d’être claire et synthétique. En tous cas, l’idée n’est pas de juger ces différentes pratiques.

J’ajoute que ces professions ne s’excluent pas les unes des autres. Par exemple, un médecin psychiatre peut aussi s’être formé à la psychanalyse, et un psychologue peut avoir suivi une formation de psychopraticien.


Le terme « psychopraticien » est un nom de métier qui succède à l’ancienne appellation de « psychothérapeute ».

Le Psychopraticien relationnel ® est un titre homologué auprès de l’Inpi, sa pratique est encadrée par le SNPPsy et l’Affop.

Mais qui sont tous ses Psy ?

 Le psychopraticien relationnel pratique la psychothérapie par l’écoute et par l’entretien verbal (le dialogue). Selon sa spécialisation, il travaille en séance individuelle ou en groupe. Et il ne prescrit pas de médicaments, ne réalise pas de soins. 

Comparée aux autres pratiques, celle du psychopraticien met l’accent sur la relation entre le patient et lui. Il a un superviseur qui lui permet d’analyser ce qui se passe dans cette relation. De plus, le thérapeute doit avoir fait un travail approfondi sur lui même pour exercer. Enfin, les formations permettant de devenir psychopraticien ont pour caractéristique d’être en partie expérientielles : c’est-à-dire que le praticien expérimente lui-même les méthodes qu’il utilise. Elles offrent aussi un enseignement théorique rigoureux, comprenant de la psychopathologie...

Un psychopraticien relationnel respecte un code de déontologie qui sécurise la relation.  

 Le psychothérapeute :  

« Psychothérapeute » est un titre réglementé par la loi depuis 2010. 

Une formation entre 200 et 500 heures ainsi qu’un stage sont nécessaires à l’obtention de ce titre avec le numéro ADELI, remis par l’Agence régionale de santé (ARS). 

Il faut être médecin ou psychologue pour prétendre à ce titre. Mais un master en psychanalyse (diplôme universitaire) permet également de l’obtenir. 

A part le psychanalyste, le psychothérapeute, à présent,  n’est pas obligé d’avoir fait un travail approfondi sur lui-même pour exercer.

Avant la réglementation de 2010, la majorité des psychothérapeutes avaient suivi une psychothérapie, souvent au cours de leurs études.

Beaucoup de psychothérapeute on conservé se titre après la loi de 2010, car ils exerçaient leur profession depuis, déjà, de nombreuses années.

 Le psychologue a un cursus et un diplôme universitaires. Il a étudié les comportements et connaît les théories psychologiques.

 

Le psychologue clinicien fait passer des tests, contribue au diagnostic des maladies mentales et assure des entretiens cliniques. Il est spécialisé dans les thérapies comportementales. 

Un psychologue n’est pas autorisé à prescrire des médicaments. Il effectue des stages lors de son cursus d’études mais pas de psychothérapie personnelle. Et il n’a pas l’obligation d’une supervision lors de sa pratique. 

La consultation n’est pas remboursée par les organismes sociaux, sauf s’il exerce dans un établissement de santé agréé. 


Le psychiatre : est un médecin spécialisé dans les maladies mentales. Le plus souvent, il soigne les graves pathologies. Il est autorisé à prescrire des médicaments, et sa déontologie ne l’oblige pas à faire un travail approfondi sur lui-même. En outre, il n’est pas obligé de consulter un superviseur pour analyser la relation qu’il a avec ses patients. 

Ses consultations sont remboursées par les organismes sociaux.

Le psychanalyste :

La psychanalyse est une théorie et une méthode qui traite de l’Inconscient.

Freud en est le fondateur.  

On devient psychanalyste à l’issue d’un parcours psychanalytique personnel, approfondi, et validé par ses pairs. C’est un cursus très rigoureux. 

Un psychanalyste a obligatoirement un superviseur de sa pratique.